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LES BONITES A LA TRAINE

Où et quand pêcher?

 

 La pêche de la bonite à la traîne peut s'effectuer entre mai et septembre. La période est assez longue pour permettre beaucoup de captures. 

Le matériel

• Trois lignes de traîne à main en 70/100 enroulées sur des plioirs en liège.

• Ou trois cannes de 20/40 Ibs équipées de moulinets à tambour tournant garnis de 240 m de 50/100.

Bien évidemment, on peut utiliser d'autres cannes, avec des moulinets à tambour fixe, dans la mesure où elles sont suffisamment robustes pour travailler avec un monofilament de 50/100.

Les leurres

Les leurres rigides

     Poissons-nageurs bleus ou argenté-rouge de cuillères ondulantes, légères et martelées de

7 à 11 cm de taille, plongeants et flottants; type Léman de 6 à 10 cm.

Les leurres souples

     Octopus bleus et orange, peau de tambour RD pourvu de deux peaux coloriées, l'une

verte de 10 cm ou rag-skin, Nessie, Fishleur verte, l'autre rouge.

Les plumes

     Une touffe de plumes blanches ligaturées sur plumes de cette nature chez Ragot et chez

un hameçon 4 à 6/0 convient. On trouve des Flashmer

 

Quelques montages

 

 

 

La disposition des lignes de traîne

  La disposition des lignes de traîne est essentielle afin qu'elles ne s'emmêlent pas lors de la traque des bonites. Une ligne est placée au centre, dans le sillage

du bateau, les autres de part et d'autre de la coque.  

 

L'action de pêche

  Les leurres ne doivent pas pêcher aux mêmes profondeurs tant pour explorer différentes couches d'eau que pour éviter, quand les lignes le croisent en virage, des vrillages ou des perruques intempestives. C'est pourquoi on varie le lest des leurres souples : plus ou moins alourdis, ils pèchent à des profondeurs afférentes. Les poissons-nageurs qui peuvent être plongeants ou flottants ne rencontrent, par ailleurs, aucune difficulté. La vitesse de traîne moyenne pour la bonite est de 5 nœuds, ce qui nous amène à la limite de la traîne rapide. Il est inutile d'être obsédé par cette allure en ardant un œil rivé sur le loch puisque, en taquant la bonite, les variations d'allure ne sont déterminantes que pour l'unique nage des leurres. Il faut que leur nage soit bonne et c'est suffisant.

  La recherche des bonites peut être ardue quand il n'existe pas de chasses apparentes, pêcher l'eau, au hasard de la route, peut paraître fastidieux, une bonne connaissance de la côte permet de raser certains bancs de roches immergés ou de survoler des épaves, lieux que es bonites apprécient. Malgré tout, quand cela se présente, il vaut mieux pêcher les chasses.

  Elles sont très bien signalées par le vol des mouettes qui piquent sur les anchois ou les sardines refoulés en surface par les prédateurs en pleine curée. Dans ce cas ou lors d'autres manifestations que l'on découvre en traînant (bouillonnements de surface, remous, sauts de poissons chassés), il faut contourner ces endroits avec le bateau puisque les leurres passeront en fin de virage au milieu même de la chasse. Piquer hâtivement dans une chasse ferait fuir tous les poissons présents. Que ce soit en traîne aveugle ou sur une chasse apparente, quand une tenue de poissons est découverte il faut y passer et repasser les leurres de traîne jusqu'à épuisement des touches. L'arrêt des activités est souvent plus prompt qu'on ne le souhaite.

 • Il faut surveiller l'eau au cours d'un déplacement en mer. Cela permet de découvrir des chasses assez discrètes, signes de bonites en action.

 • Lors d'une prise, il faut réduire l'allure du moteur pour ne le laisser qu'en prise légère, le mouvement du bateau qui traîne ainsi très lentement les leurres évite aux autres lignes de s'emmêler pendant qu'on ramène la prise.